RDPC : La base satisfaite de son vote

Respect des consignes, engagement, militantisme, confiance et fidélité absolue au président-candidat, ont permis aux troupes du Parti de jouer pleinement leur partition le 7 octobre.  

On aura rarement vu les militantes et militants du Rdpc aussi déterminés que pendant la précampagne et la campagne électorale de la dernière présidentielle tenue le 7 octobre 2008. Membres des bureaux d’organes de base ou non, c’est une armée de militants engagés qui a assuré un résultat probant à leur champion à cette élection, par un vote massif et discipliné. Tout ceci à un moment singulier de l’histoire du Cameroun avec d’une part, les tensions sécuritaires dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, et d’autre part, une atmosphère à couper au couteau, avec des candidats prêts à en découdre en dehors des urnes au cas où…

Pas du tout impressionné par cette adversité, le peuple de militants du Rdpc a décidé, suite à l’appel de la direction et des instances supérieures, de contribuer à l’élection de la plus belle des manières, de leur candidat de coeur et de raison. C’est ainsi que ces hommes et ces femmes rompus à la politique, ont été les plus nombreux à s’inscrire sur les listes électorales, tandis que les autres passaient le temps à railler Elecam ou étaient plus préoccupés à aller se faire adouber par des lobbies à l’extérieur.

En dehors de cette phase d’inscription sur les listes électorales, les militants ont maintenu la flamme allumée à travers des conférences conjointes d’organes de base et autres meetings. L’animation permanente de ces structures du Parti, de même que le retrait effectif des cartes électorales, puis le vote utile le jour du scrutin, ont de tout temps été au centre de ces travaux pour que tout le monde reste en éveil. Car pour la direction du Rdpc, il était question d’assurer un vote sans bavure, grâce à une marge confortable, en faveur du candidat Paul Biya, derrière lequel les militantes, militants et sympathisants du Rdpc devaient absolument demeurer en rangs serrés. D’où ce vote massif et méthodique acté le 7 octobre aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, par les militants de la diaspora.

Même si les responsables des commissions régionales, départementales et communales de coordination de la campagne ont tenu ici et là à tempérer leur enthousiasme le soir du scrutin, leur demandant d’attendre la proclamation officielle des résultats avant toute manifestation de joie ; conformément à la loi, la satisfaction se lisait sur tous les visages. Ces militants sont sûrs de leur fait ; eux qui ont assisté au dépouillement des 25 000 bureaux de vote de cette présidentielle, savent ce qu’ils ont vu et savent que cela est conforme au déploiement et aux efforts consentis sur le terrain ces dernières années. Les jérémiades et les tentatives de manipulation de certains candidats ne peuvent en aucun cas jeter le moindre doute sur la vérité implacable des urnes. D’où ce sentiment du devoir accompli qui prédomine ici et là. Une joie contenue qui ne manquera pas d’exploser le jour-J. Avant le retour au travail pour de nouveaux challenges.