Douala : L’indéniable maturité du Rdpc

Malgré les propos irresponsables tenues par certains opportunistes en mal de sensations, le Rdpc reste le parti leader dans le Wouri et maintient toujours haut le flambeau du Cameroun, en attendant sereinement le verdict des urnes par le biais du Conseil constitutionnel.  

Tolérance et sérénité guident l’action des militantes, militants et sympathisants du Rdpc de la capitale économique depuis l’élection présidentielle du 7 octobre dernier. Pour les uns et les autres rencontrés ça et là, 36 ans du président Paul Biya à la magistrature suprême, c’est l’âge où on aborde la vie avec beaucoup d’assurance sur son devenir et plein d’engagement sur l’avenir tout court. En plus, pour un parti politique qui assure le pouvoir de l’Etat depuis cette période, les militants du Wouri revendiquent avec force une maturité certaine du Rdpc dans la gestion des hommes et des affaires publiques. Le parti au pouvoir qui a soufflé ses 33 bougies le 24 mars 2018, se situe logiquement dans ce sillage. Loin de la gesticulation stérile des partisans du chaos qui s’évertuent sans succès à compromettre la paix et le vivre ensemble qui caractérisent les entreprenantes populations de la capitale économique. Né dans un contexte très particulier marqué par la volonté d’un homme, S.E. Paul Biya. Il va, indique-t-on ici, imposer son style et faire prévaloir ses idéaux dans la conduite du bateau Cameroun, en marquant la rupture avec l’ordre ancien. Tous les « Doualais » se souviennent alors de la phrase restée célèbre du président Paul Biya. « Il n’est plus nécessaire pour exprimer ses opinions de prendre le maquis, de vivre en exil ou de quitter sa famille…»

L’élection présidentielle de cette année a drainé des foules et charrié des passions à Douala. La plupart des habitants de la capitale économique ont suivi des vertes et des pas mûres au cours de la campagne. Personne n’a cédé à la manipulation. Cette période a été gérée avec beaucoup de responsabilité, face à une kyrielle de propos belliqueux véhiculés par une opposition désemparée qui a fait du populisme, du mensonge, du tribalisme et de la violence son fonds de commerce. Aujourd’hui, ces candidats dont les programmes se résument au noircissement du Rdpc et de son chef sans un projet alternatif convainquant, s’évertuent vainement à stimuler l’adhésion des « Doualais » autour d’un improbable hold-up électoral. C’est d’ailleurs ce qui explique la sortie le 11 octobre dernier, de tous les chefs des communautés vivant à Douala à l’initiative du président du « Ngondo », sa majesté Madiba Songue. Objectif clairement affiché de cette rencontre : continuer de promouvoir la paix et le vivre ensemble dans cette ville hospitalière. Pour les chefs Sawa, Douala ne doit servir de base arrière à qui que ce soit pour déstabiliser les institutions. « Nous disons que la haine, le tribalisme, la division, les vendeurs d’illusions ne passeront pas par notre ville », ont-ils déclaré. Les chefs des communautés Béti, Bamoun, Bamiléké, anglophones et du septentrion vivant dans la capitale économique sont allés du même credo. Se soutenir et rester solidaires, ne pas céder aux intrigues et militer en faveur de la paix, avant et après la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel. Les partisans de la pyromanie n’ont qu’à bien se tenir dans le Wouri.