Après les bases jetées depuis 2011, l’émergence et l’innovation connaîtront de grandes avancées au cours du prochain septennat de Paul Biya.

L’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 reste au centre des préoccupations du président-candidat Paul Biya. C’est ce qui justifie qu’elle apparaisse encore aux rangs des priorités du programme qu’il propose dans le cadre de sa campagne électorale. Avec, cette fois-ci une nuance : une étape importance dans ce processus est déjà franchie, avec les différentes infrastructures et autres projets structurants de première génération réalisés au cours du septennat qui s’achève, et il sera question, dès sa réélection, d’accélérer ledit processus.

Paul Biya indique, dans sa profession de foi, la voie à suivre dans ce sens : stimuler « le développement économique et social », en renforçant la bonne gouvernance dans la gestion publique, en poursuivant les réformes structurelles de l’économie, sa diversification et l’amélioration de la productivité, et en permettant au Cameroun d’assurer son décollage industriel.

Sur ce dernier plan, Paul Biya compte, entre autres, « accélérer la réalisation des projets structurants de deuxième génération, accélérer l’avènement de l’agriculture de deuxième génération par la facilitation de l’accès au crédit et le développement des chaînes de valeur agricoles, (…)développer l’exploitation rationnelle et durable des ressources de notre sol et sous-sol, poursuivre, en l’accélérant, le développement des infrastructures terrestres, ferroviaires, aériennes et fluviales dans une démarche de complémentarité », etc. Il n’oublie pas la pêche, l’élevage, l’accès au crédit, l’agriculture de subsistance, le secteur privé ou encore la formation professionnelle sur lesquels le développement projeté devrait s’appuyer.

Quelques-uns des principaux axes d’intervention du gouvernement dans l’accélération du processus d’émergence du Cameroun lors du prochain septennat de Paul Biya ont été révélés samedi dernier lors de son discours de campagne électorale à Maroua : la recons t r uction des infrastructures et équipements détruits par Boko Haram dans l’Extrême- Nord, la mise à niveau des barr a g e s h y d r o é l e c – triques, l’entrée en service d’autres barrages, le développement de l’énergie solaire, l’accélération de la prospection en vue de l’exploitation minière dans cette région, ainsi que dans toutes les autres, etc. Le candidat du Rdpc ne voit d’ailleurs pas l’émergence du Cameroun sans l’innovation, qui selon lui, « génère la croissance et accroît la compétitivité ». Il compte donc accorder un intérêt particulier à la recherche dont les initiatives, tant publiques que privées, devraient désormais bénéficier de son plus grand soutien. Paul Biya vise d’ailleurs très haut, puisqu’il s’engage « à faire du Cameroun un pôle africain de référence dans l’économie numérique », à démocratiser davantage l’accès aux Tic dans toutes les régions, à accélérer leur intégration dans l’ensemble du système éducatif national et à développer une véritable économie numérique qui soit « au service des grands secteurs pourvoyeurs d’emploi, ainsi que de tous les secteurs d’activité », ainsi qu’une économie verte, protectrice de l’environnement.