C’est en toute quiétude que les populations de l’arrondissement de Djoum attendent la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle.
S’il est parmi les zones, une qui peut se targuer de détenir le secret de la parole donnée, ce serait certainement l’arrondissement de Djoum dans le département du Dja et Lobo. Non parce qu’appartenant à la région d’origine du chef de l’Etat, mais par l’engagement jamais démenti vis-à-vis de ce « Monsieur » que les Camerounais ont eu le bonheur de voir accéder à la magistrature suprême de ce pays, un 06 novembre 1982. Et pour cause, « c’est que du bonheur qu’on en espérait pas, du moins au regard de ce qu’était notre arrondissement de Djoum avant lui », clame t-on ici haut et fort. Et c’est ce même élan de gratitude qui anime encore ces populations au lendemain de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. Bien plus, on affirme mordicus que « la fête a déjà commencé, parce que, sans tout triomphalisme, nous savons que le Président Biya sera encore vainqueur de ce scrutin », comme le dit Jean Louis Beh Mengue. Avis partagé par Salomon Nti’i Mefe le président de la commission communale de coordination de la campagne dans la section Dja et Lobo IV. Pour lui, « Le déroulement de l’élection dans l’arrondissement de Djoum a été sans anicroches ».
Un résultat obtenu grâce à la stratégie mise en place, non pas pour conquérir quelque voix ici, mais davantage pour contrer et contrecarrer les démarches des adversaires de « La force de l’expérience » et promoteur du « Septennat des grandes opportunités » Paul Biya. Pour cela, tout le monde s’est mis dans le bain : le député Mbeh Assae, Dieudonné Bisso, et tous les autres ont parcouru les coins et recoins de cet arrondissement le jour du scrutin pour s’assurer du bon déroulement de cette opération.
C’est la même ferveur qui prévaut jusqu’au jour des résultats. Tout le monde est en alerte et se projette déjà dans l’euphorie de la victoire, sans excès de triomphalisme toutefois. « Avec le score que nous avons produit, nous sommes fondés d’exprimer notre satisfaction d’avoir réalisé la promesse faite à notre candidat Paul Biya », explique Gervais Beh Ntobe. L’une des raisons qui milite pour la quiétude dans cet arrondissement est la certitude que ce septennat sera celui du parachèvement des grands projets du chef de l’Etat, entamés durant le précédent mandat. Au besoin, on croit dur comme fer que d’autres projets latents vont éclore. Surtout, ils iront à une vitesse qui surprendrait les Camerounais.