Le candidat du Rdpc compte tout mettre en œuvre pour consolider la paix et sauvegarder l’unité du pays, tout en veillant sur l’intégrité de son territoire.
Par ordre de priorité, la consolidation de la paix apparait en deuxième lieu dans le programme de Paul Biya. Pour cause, c’est à son avis, l’un des principaux défis auxquels le Cameroun est confronté, lui qui doit faire face à la menace terroriste à l’Extrême- Nord, aux incursions de groupes armés à l’Est et aux multiples attaques de groupes irrédentistes dans les deux régions anglophones. Toutes choses qui obligent, depuis de nombreuses années, le Cameroun à mener des guerres qu’il n’a jamais ni voulues ni provoquées.
Paul Biya qui passe volontiers pour un « mendiant de la paix » ? propose donc aux électeurs, s’il était réélu au soir du 07 octobre 2018, de maintenir la paix dans tous les coins et recoins du pays, d’assurer la liberté de mouvement à tous les citoyens, de mener une lutte sans merci contre le terrorisme et tout ce qui s’y rapporte, de faire de la paix l’une des plus grandes « valeurs de notre identité nationale », en faisant en sorte qu’elle soit consolidée « dans les cœurs et dans les esprits », et qu’elle soit un leitmotiv dans les écoles et dans les familles.
Paul Biya compte également combattre tout ce qui peut compromettre la paix dans le pays, comme la tendance à la primauté des intérêts égoïstes au détriment de l’intérêt général, l’intolérance, les injustices et les discriminations dont ses compatriotes pourraient faire l’objet, tout en renforçant la culture démocratique dont l’absence peut être source de frustrations. On sait par ailleurs que le candidat de la majorité tient à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du Cameroun comme à la prunelle de ses yeux. Il s’engage donc à les sauvegarder, tout en préservant « la diversité culturelle, ethnique, linguistique et confessionnelle » du pays. Dans ce sens, il compte poursuivre la mise en œuvre d’une décentralisation visant à renforcer la gouvernance locale et permettant aux populations de mieux se prendre en charge, sans que cela soit de nature à compromettre le caractère uni et indivisible du Cameroun. Dans le même sens, les équilibres sociologiques souvent mis à mal ces derniers temps, et dont le non-respect peut créer un sentiment d’exclusion chez certains compatriotes, seront plus que jamais pris en compte, alors que les forces armées continueront à « protéger jalousement nos frontières nationales et à les préserver », comme elles l’ont toujours si bien fait lors de la lutte contre Boko Haram, quand il a fallu défendre la péninsule de Bakassi ou encore, repousser les bandes armées venues des pays voisins pour piller des villages dans la région de l’Est.